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    La dynamique du cinéma amazigh : Lkdam Lkhair et Tagat comme exemples

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    elhouceine
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    La dynamique du cinéma amazigh : Lkdam Lkhair et Tagat comme exemples Empty La dynamique du cinéma amazigh : Lkdam Lkhair et Tagat comme exemples

    مُساهمة  elhouceine السبت 25 أغسطس 2012, 15:56



    La dynamique du cinéma amazigh : Lkdam Lkhair et Tagat comme exemples.

    Début du cinéma marocain :

    Comme le précise le critique cinématographique marocain Ahmed BOUGHABA ; L’histoire du cinéma marocain se confond avec celle du cinéma mondial. En effet, après la naissance du septième art grâce aux premières productions filmiques des frères lumière. Les opérateurs de Ceux-ci ont choisi le Maroc pour filmer la vie quotidienne des marocains bien avant le protectorat (à partir de 1896). En vertu de sa richesse culturelle et naturelle, le Maroc est devenu à l’époque une destination privilégiée par les réalisateurs occidentaux.
    La période coloniale, où les français ont pu produire des œuvres cinématographiques, cède la place à un cinéma purement marocain favorisé par la création du centre cinématographique marocain (CCM) et les studios Souissi de Rabat en 1944.
    L’expérience cinématographique considérable de Mohamed OUSFOUR vient pour donner au cinéma marocain de cette période un rayonnement par le truchement des films, des documentaires et des reportages produits par OUSFOUR.
    Le film Wachma (Trace) de son réalisateur marocain Hamid BENNANI se prête comme un grand tournant dans l’histoire du cinéma marocain dans le sens où il constitue le film fondateur du septième art au Maroc.
    Le cinéma amazigh :
    Le cinéma amazigh doit attendre plus d’une vingtaine d’année pour voir le jour. En fait, en dirigeant à Inezgane la troupe théâtrale Tifawin ״Lumières״ ; Lahoucine BIZGUAREN était hanté par l’idée de produire un film en langue amazigh. Chose qui s’est concrétisée grâce à Tamghart wurgh (Femme d'Or,).produit en 1993. Ce film est conçu comme le premier film du cinéma amazigh. D’une part Femme d'or a rencontré dans sa production des problèmes relatifs à l’insuffisance des mécanismes de la production filmique. Le public visé était réduit à ceux qui comprennent la langue amazigh d’autre part. Cependant le film a pu toucher un large public en vertu de son histoire qui présente la vie d’une femme à la personnalité exemplaire et qui doit affronter de multiples obstacles dans la finalité de s’imposer en tant que femme tout en attendant le retour de son mari séjournant à l’étranger.
    Le succès de Tamghart Wurgh a encouragé la production d’autres films amazighs ainsi que la création des sociétés de production ce qui a favorisé davantage les productions cinématographiques. Ce développement remarquable a connu sa période scintillante de 1993 à 2008.
    Le festival national du cinéma amazigh qui se tient à Ouarzazate vient mettre du baume au cœur de ce cinéma novice dans la mesure où il constitue un carrefour des réalisateurs. Ce qui leur permet d’échanger les expériences cinématographiques en vue de mener à bien le bateau du septième art amazigh.
    Il est manifeste que le cinéma amazigh contemporain est entre de bonnes mains. En fait, un groupe de réalisateurs se donne la tâche de creuser davantage l’itinéraire de ce cinéma qui se développe doucement mais sûrement. Lancen SARHAN, Lhoucine CHKIRI, Rachid HAZMIR, Mbarek BIHMADEN et autres réalisateurs présentent au public des œuvres cinématographiques où se mêlent simplicité de la culture amazigh et le charme de la nature.
    Pour voir de près les caractéristiques du cinéma amazigh nous proposons dans cet article une lecture dans deux films contemporains. Notons que cette lecture tâchera de mettre en exergue les grandes expressions du dynamisme du cinéma amazigh au niveau de la forme et du contenu.
    1 : Lkdam LKhair de Mbarek BIHMADEN :
    Réalisé par le chanteur et réalisateur Mbarek BIHMADEN Le feuilleton Lkdam LKhair présente une histoire fantastique et qui reprend encore la dualité éternelle Bien/mal. Les conflits familiaux, la cupidité y est fortement présents.
    Pour parler du titre du film, nous dirons que « Lkdam LKhair » est une expression relevant de la langue amazigh; elle renvoie aux retombées positives que peut avoir l’arrivée d’une personne à un lieu donné (maison par exemple). Dans le feuilleton les pieds du bien Lkdam LKhair ne sont autres que ceux de Noura ELWALTITI faisant le rôle de Hanane qui, grâce à son arrivée à la maison du héros Hicham (Mbarek BIHMADEN), change complètement la vie de celui-ci et de ses enfants (Nour-Eddine, Aziz, Hamza).
    Le scénariste Id Abderrahman BOURHIM nous trace la vie d'un oncle qui doit s’occuper de trois enfants. De retour en Amérique, Hanane se doit d’effectuer quelques affaires relatives à la société héritée de son père et dirigée par son oncle. La cupidité de ce dernier le rend fou et décide de mettre fin à la vie de sa nièce. Si l’on peut considérer le résultat, la mission de l’oncle se trouve échouée étant donné qu’après qu’il a jeté sa nièce de la hauteur d’ une falaise dans le dessein de réaliser sa mission. Hanane est sortie de cette expérience vivante mais elle a eu une courte-perte de mémoire.
    Découverte par les hommes de la région, elle est vite conduite aux autorités locales. Hicham se met au parfum de la bonne nouvelle et décide de prétendre que Hanane n’est autre que sa femme en justifiant sa prétention par les vêtements de Hanane et une trace sur son dos.
    Arrivée à la maison de Hicham et ses enfants, Hanane commence une nouvelle aventure où elle s’est confrontée à divers problèmes ; néanmoins elle s’habitue et s’intègre facilement dans ce nouveau monde. L’oncle apprend que Hanane est encore vivante et décide de la kidnapper chose qu’il a faite en compagnie de ses partenaires. Hicham poursuit l’oncle et arrive à sauver la soi-disant mère des enfants. Pendant cet événement Hanane apprend que Hicham lui a menti et regagne sur-le-champ sa société. La nouvelle vie de Hicham et ses enfants était dure sans Hanane. Il en est de même pour celle-là qui débute à sentir le vide dans son intérieur. Lkdam Lkhair se clôt sur le retour de Hanane à Hicham et les enfants et décident de procéder au mariage.
    Les quarte parties de Lkdam Lkhair mettent l’accent sur les contradictions existant entre deux mondes majeurs : Le monde de l’oncle et le monde de Hicham et sa petite famille.
    Le monde de l’oncle :
    Le premier monde est caractérisé par des conflits permanents, la présentation de ce monde se réduit à incarner la villa de l’oncle, sa piscine, son jardin. En un mot le mode de l’oncle semble privé de tout goût de vie. On voit souvent l’oncle en train de maltraiter son entourage (sa femme, son subordonné et son fils apparemment démesuré,) ou encore effectuer des va-et-vient dans un geste de préoccupation obsédante.
    Le monde de Hicham, Hanane et les enfants :
    Quant à ce deuxième monde, il s’accapare la grande partie du feuilleton ; ce n’est pas gratuit que les mouvements de la caméra (plongées, contre plongées) fouillent avec détail dans ce monde pour le présenter comme étant un monde d’amour et d’harmonie et de simplicité comme le montre grossièrement le caractère bédouin et beau de la maison de Hicham. A l’encontre du premier monde où priment la cupidité et l’opportunisme, ce monde est égayé par les chants mélodieux des deux chanteurs Hanane et Hicham, les jeux des enfants et la beauté des paysages verdoyants.
    Les deux monde s’opposent certes, mais derrière cette crispation le lecteur peut déceler facilement qu’ils se complètent puisque l’existence de l’un dépend de l’autre. La suprématie du deuxième monde se réalise au détriment du premier, les aspirations de ce dernier sont toujours vouées à l’échec.
    Les gros plans, les très-gros plans utilisés pour présenter la vie de Hicham et les enfants est un procédé qui vise à faire partager le lecteur les émotions, le bonheur et le malheur de la petite famille. Chose qui est totalement absente chez le camp de l’oncle.
    Le rythme du feuilleton se répartit entre lenteur et rapidité ; le monde de l’oncle est rapide il n’y a lieu de donner importance à ses proches. L’oncle apparait pour la plupart du temps occupé, dérangé quitte à dire obséder par son complot. Cependant la vie de Hicham est introduite avec les moindres détails; le caméraman se soucie de présenter leur vie avec un rythme lent, cet aspect s’accentue quand on a affaire à des scènes ou Hicham et Hanane chantent.
    2 : Tagat (La catastrophe) de Lhoucine CHKIRI.
    Le film se compose de deux parties qui se complètent, le réalisateur Lhoucine CHKIRI y expose la vie d’un mari tranquille Abdennabi EDDEHAIM dans le rôle de Hassan qui tue sa femme après des disputes incessantes entre lui et Fadma ( sa femme jalouse).
    Le film s’ouvre sur une présentation panoramique du la ville d’Agadir ( le lieu général) pour passer à une scène d’exposition où il est question de faire connaitre aux public le travail que mène Hassan entouré de sa secrétaire Mina.
    Lors d’une querelle Fadma exhibe son doute à propos de la relation entre son mari et sa secrétaire. Les deux commençaient à s’échanger des gifles. Enragé, le mari donne un coup de gifle à Fadma qui succombe en frappant sa tête contre le bois. Par conséquent, Hassan se sert de la voiture de Mina (sa secrétaire) pour se débarrasser définitivement du cadavre de sa femme.
    Le cadavre était découvert par les autorités locales dans un fleuve à Aїt Melloul, ce qui oblige Hassan à partir en compagnie de ses enfants. Les autorités ont pris de la peine pour suivre le suspect. Pour échapper des regards des membres du groupe qui le menace, Hassan se déguise derrière un arbre.
    Un inspecteur tire son révolver de son ceinturon et vise le suspect, une balle se trompe d’adresse et met terme à la vie du fils Ideer ( Yahya) de Hassan.
    Le mari se réveille en prononçant de façon stridente le nom de son fils ( Ideer) . Sa femme le rassure tout en ressassant l’énoncé suivant : Maudit soit le Satan.
    Le film se termine sur le retour de l’équilibre dans la vie du couple. Le héros faisait donc un long rêve ( l’histoire du film) en dormant sur les fauteuils de sa maison.
    Pour parler de Tagat il faut le concevoir dans un premier lieu comme étant un film rêve. Donc pour l’appréhender il faut étudier les manifestations et l’arrière- plan de ce rêve.
    Le sens apparent du rêve est facile à déceler. En effet, le film nous présente l’histoire d’un homme qui commet un crime à l’égard de sa femme après un certain nombre de disputes pour des futilités. Quant au motif du rêve, il réside en le fait de ne pas vouloir perdre un couple (une vie).
    Pour évoquer le sens déguisé du rêve ; nous dirons que le rêve qu’effectue Hassan est un parcours inconscient qui reflète un degré extrême d’attachement à la femme et aux enfants au même degré sinon davantage que cette phobie de perte d’un monde jovialement construit.
    Comme dernier mot nous disons que le cinéma amazigh est un cinéma qui se développe d’un film à l’autre. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que les réalisateurs amazighs ont un vrai besoin de soutien et de d’encouragement pour que le cinéma amazigh puisse creuser davantage son chemin.

    source: http://rajakader.over-blog.com/

      الوقت/التاريخ الآن هو الخميس 28 مارس 2024, 17:53